Quelques techniques que j’utilise pour favoriser la biodiversité.
Le mulch
Le mulch désigne une couverture du sol par des matériaux, qu’ils soient d’origine organique, minérale ou synthétique. Sous nos climats, le sol est rarement mis à nu de manière naturelle et ce pour une bonne raison ; cette couverture protège le sol mais aussi ses organismes contre la battance (phénomène de formation de croûtes à la surface de la terre après des pluies), l’érosion (exportation de la terre due à des phénomènes météorologiques) et le lessivage (entraînement par l’eau de certains éléments nutritifs). Le mulch organique permet non seulement d’augmenter la résilience du sol mais amende aussi naturellement vos plantes en éléments nutritifs. De plus, il limite l’apparition des herbes indésirables.
Le “chop and drop” (littéralement “couper et déposer”)
Semblable à l’usage du mulch, cette technique consiste à déposer au sol des végétaux fraîchement coupés. La matière utilisée est soit choisies pour ses hautes teneurs en éléments fertilisants et donc coupée dans le but d’amender le sol, soit ce sont simplement des déchets végétaux. Elle sert ainsi de couverture avant que la vie du sol s’en nourrisse et la transforme en humus. Cette technique évite également l’exportation des déchets végétaux et nourri le sol.
Les abris à faune : comment attirer la biodiversité
Pour un jardin résilient et écologique, il est important que nous mettions à disposition des espaces pour la biodiversité. Un tas de bois, une prairie fleurie, des plantes mellifères, une diversité d’espèces végétales, des arbres etc. sont des éléments faciles à mettre en place dans les jardins. Pour aller plus loin on peut en outre installer une marre, un abreuvoir pour les oiseaux, des nichoirs, un bosquet, etc.
